Aider les autres, c’est s’aider soi-même

On ne compte plus le nombre de témoignages qui nous parviennent de personnes ayant connu la délivrance par le mérite de la Tsédaka : des célibataires ayant enfin trouvé l’âme sœur, des couples devenus parents après des années d’attente, la guérison miraculeuse de malades, des personnes au chômage qui finissent par trouver un bon travail, des difficultés relationnelles qui s’arrangent…

Comme on le lit dans les Psaumes, « Hachem est ton ombre ». Et si nous nous soucions de notre frère, jeune ou moins jeune, qui souffre, Hachem se charge d’alléger nos propres souffrances, de résoudre nos problèmes et de nous aplanir la route.

De tout temps, la solidarité a représenté le ciment qui soude notre peuple en une seule entité. Dans le cœur de chaque Juif, quelle que soit son origine, vibre un amour inné pour son frère, un souci naturel de l’autre. Cette entraide, la Torah lui donne un cadre d’application à travers la Mitsva de Tsédaka.

De plus en plus de nos frères juifs, en France et en Israël, font face à des difficultés socio-économiques au quotidien, difficultés encore accrues pour les familles nombreuses. En France, près de la moitié des enfants pauvres vivent dans des familles nombreuses – en Israël, on compte un million d’enfants nécessiteux, vivant dans des conditions de précarité extrêmes et ne mangeant pas à leur faim ! Les appels en détresse – de ces personnes ou de leur entourage – affluent, mais malheureusement, la volonté de les aider ne suffit pas, et les moyens manquent cruellement.